Visite de Aghia Galini (Crète)

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Visite de Aghia Galini (Crète)

Département de Rethymno, côte sud de la Crète

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Légendes,

Aghia Galini aujourd’hui, numéros de téléphones utiles et infos

Informations concernant la Ville de Aghia Galini

Un peu d’histoire

Bâti sur l’ancienne cité minoenne de Soulia c’était l’ancien port de la ville de Sivritou (actuelle Amari Trône). Agia Galini était connu pour être un lieu de culte dédié à la déesse Artémis. Encore visibles aujourd’hui, des vestiges de l’ancienne Soulia. Il est possible de les voir dans l’église du village, lorsque celle-ci est ouverte, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.

Important port commercial, il reste prospère jusqu’en 640 après JC quand la cité est détruite par les Sarrazins.

Puis le lieu redevient florissant sous l’occupation vénitienne qui fait de nouveau de Soulia un port important qui va être ensuite très utile pendant les révolutions contre les turcs de 1821 puis 1866, quand la rade d’Agia Galini sera utilisée afin de décharger des munitions.

Toutefois le village n’est réellement créé qu’en 1884 et dans un but commercial. En effet, la zone est très agricole, la culture de l’olive devient donc importante et des entrepôts vont y voir le jour. La rade sert alors à charger l’huile d’olive.

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Légendes

Deux légendes sont attachées au village d’Agia Galini. D’abord celle de Dédale et Icare. Dédale, soupçonné de complicité après que Thésée ait pénétré dans le fameux labyrinthe pour tuer le minautore, se retrouve pourchassé par Minos, roi de Knossos. Il trouve refuge avec son fils dans une grotte à Agia Galini. C’est de là que Dédale fabrique les fameuses ailes qui devaient les aider à s’évader de Crète. La suite tout le monde la connaît ! Sur le rocher duquel ils prirent leur envol se trouvent maintenant deux statues les représentants.

La deuxième légende est celle qui donne son nom au village. Eudoxie, princesse romaine, fille de l’empereur d’Occident Valentinien III, faisait route vers Carthage où elle était exilée après le sac de Rome de 455. Soudain une tempête se lève, si violente que la princesse prend peur et demande à l’équipage de s’approcher de la terre pour s’y abriter. Elle prie alors la Vierge de calmer les flots et de les protéger, en échange de quoi elle promet de bâtir une église en son honneur. La plage où ils accostèrent étant protégée du vent, le navire se trouva à l’abri et Eudoxie fit, comme promis, bâtir une église qui prit le nom de Panagia Agia Galini “la Vierge du calme”. Cette petite église byzantine est maintenant visible dans le cimetière du village.

Cependant on pense aussi que le nom peut venir de “ai” et “galini” qui signifie “port toujours calme”.

Les statues représentants Dédale et Icare

Les statues représentants Dédale et Icare avant leur envol

Aghia Galini les ruelles et les restaurants

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Agia Galini aujourd’hui

L’arrivée à ce petit village traditionnel de pêcheurs est un enchantement. A flanc de montagne, à l’ombre du Mont Psiloritis, celui-ci domine la mer de Lybie et fait face à la baie de Messara.

Aujourd’hui petite station balnéaire, elle se veut simple et chaleureuse comme ses habitants. Faite de petites ruelles très fleuries, où s’étalent boutiques et tavernes typiques, on prend plaisir à sillonner toutes ses petites rues colorées qui descendent vers le port.

Ici la mer et la montagne se trouvent réunies. Si la première offre de nombreuses plages aux eaux cristallines, la seconde offre des paysages de toute beauté et la proximité du village avec les sites archéologiques de Phaïstos, d’Agia Triada ou de Gortyn, permet aux visiteurs une multitude d’activités. De plus, le village est assez proche des principales villes comme Rethymno ou Héraklion d’où il est très facile de venir ou de se rendre en voiture.