Some hints for your visit to France
Visite du village de Conques, étape sur
le chemin de St Jacques de Compostelle
Conques est une étape du pèlerin vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Un village médiéval qui résonne à longueur de journée au son des souliers et des bâtons de pèlerins. Les langues se mélangent allègrement sur ce sol chargé d’histoire et de spiritualité. Au centre du village, on est bien évidemment accueilli par l’abbatiale. Construite entre 1040 et 1130 par des moines bénédictins. Lumineuse par la clarté de sa pierre, majestueuse par ses voûtes élancées, elle a de plus, un large déambulatoire qui permettait aux pèlerins de circuler aisément. Ainsi ils pouvaient se rendre jusqu’aux reliques de sainte Foy, sans perturber les offices. A travers des grilles, toujours présentes, le pèlerin pouvait admirer l’un des chef-d’œuvre de l’art roman, le reliquaire de sainte Foy.
Depuis 12 siècles, les reliques de sainte Foy, comme d’autres trésors précieux de l’Europe médiévale, sont jalousement gardés et protégés par les habitants de Conques.
Chapelle dédiée à Sainte Foy étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle 
Porche de l’Abbatiale Sainte Foy à Conques
L’abbatiale
L’abbatiale, comme nous l’avons dit, est particulièrement lumineuse. En s’avançant vers le chœur, on remarquera sur la droite des peintures murales que le temps a malheureusement dégradées. Puis, tout à côté la chapelle sainte Foy. Le soir, il ne faut pas hésiter à pousser les portes de l’abbatiale pour assister à la prière des pèlerins. Moment fort que celui où vous pouvez écouter leurs chants résonnants d’échos. Du mois de mai à fin septembre, à partir de 21h30, la visite du premier étage est possible. Elle est accompagnée aux jeux d’orgue et coûte quelques euros par personne.
Le trésor de Conques
Mais revenons au Trésor de Conques. Une salle dans le cloître, renferme le trésor du village avec les reliques de sainte Foy. Mais aussi des pièces d’orfèvrerie d’une extrême richesse allant du IXème siècle au XVIIIème siècle. La pièce la plus remarquable étant bien évidemment celle où est exposé le reliquaire de la sainte : la Majesté de sainte Foy. Les pierres précieuses et semi-précieuses retracent la dévotion liée au martyre de la jeune sainte. Une fillette de 13 ans, décapitée par les Romains pour avoir eu le tort d’être chrétienne.
Abbatiale Sainte Foy à Conques 
Lit signé Chirac (pas Jacques bien sûr…) musée de Conques
Celui que l’on appelle « le Musée Joseph Fau », se trouve en remontant vers l’abbatiale. Il se visite avec le même ticket d’entrée. La première salle de ce petit musée possède un Christ gisant du XVème siècle. A l’étage un lit à baldaquin signé Chirac, de 1644. A voir aussi une magnifique cheminée en bois sculpté avec médaillons peints du XVIIème. De même qu’une très belle collection de tapisseries de Felletin du XVIIe siècle (vie de Marie-Madeleine). Au sous-sol, vous trouverez la salle lapidaire avec de nombreux éléments de l’ancien cloître roman. A savoir, corniches, chapiteaux, dallage et autres curiosités archéologiques…
La ville médiévale de Conques Le cloitre qui renferme le trésor de Sainte Foy à Conques
Le village
Lorsque vous aurez vu le trésor et que vous serez ressortis les yeux émerveillés par tant de talent, et de richesses, faites le tour du village. Partez à la rencontre de ses ruelles et de ses habitations. Allez voir les artisans qui perpétuent la tradition des vieux métiers et vous montrent tout le savoir de leurs mains, vous donnant ainsi le plaisir d’acheter artisanal.
Quand la journée se sera terminée, installez-vous dans un des restaurants de Conques. Vous aurez bien mérité de déguster quelques spécialités de la région du genre aligot, accompagnée de charcuterie de la région.
Ne pas oublier les alentours
Surtout, n’hésitez pas à faire un tour dans la campagne environnante. Surtout en automne, elle y est merveilleuse et magique. Les tons chauds qui se dégagent alors de la nature, réchauffent le randonneur. Un marcheur qui sous une pluie de feuilles d’or que le vent sème allègrement, saura profiter de plein cœur, des magnifiques découvertes que peut permettre une telle balade. Notamment lorsque l’on se retrouve au détours d’une route, face à face avec une biche, à peine farouche. Le décor est alors à mettre sur une carte postale…
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