Dijon

Some hints for your visit to France

La ville de Dijon

La ville de Dijon s’est implantée, au IIIème siècle, non loin de la Via Agrippa, le long de la Route de l’Ambre et de l’Etain. Cependant la cité médiévale, qui va se développer autour du castrum du IIIème siècle, va pratiquement disparaître dans l’incendie de 1137. Mais de ces années qui ont vues le développement du christianisme, vont naître de nombreuses et grandes abbayes.

Comme la création de Saint-Étienne, des cordeliers, mais surtout de l’imposant ensemble de Saint-Bénigne, dont l’église à rotonde des environs de l’an 1000 est un chef d’œuvre de l’architecture lombarde. Elle est due au maître piémontais Guillaume de Volpiano.

Les paroisses seront elles aussi très nombreuses avec Saint-Philibert, Saint-Jean, Saint-Médard, Saint-Nicolas, Saint-Pierre, Saint-Vincent, Saint-Michel, La Sainte-Chapelle et Notre-Dame. Elles constituent le patrimoine religieux de la ville, dont les flèches, les tours et les clochetons vont lui donner le nom de « Ville aux cents clochers ».

Dijon et les maisons à pans de bois

De plus, entre le milieu du XIIème siècle et la fin du XVème siècle, va se développer la déroutante diversité des maisons à pans de bois. Comme la Maison aux Trois Pignons, édifiée vers 1440 et située dans l’ancien quartier des halles. Elle aurait appartenu à un marchand drapier. Intéressante façade par sa géométrie et par son architecture à pans de bois traités en grandes croix de St André. Il y a aussi la Maison des Cariatides, construite pour les Pouffier, riches marchands chaudronniers, au début du XVIIème siècle. Le décor des atlantes et cariatides est dans la tradition d’Hugues Sambin.

La Maison Maillard, construite en 1483 pour le marchand Guillaume Millière, elle, fut restaurée au début du XXème siècle, et servit de cadre au tournage du film « Cyrano de Bergerac ». Quant à l’ensemble de la rue Verrerie, il est formé principalement de maisons du XVème siècle à pans de bois, sur encorbellement dont la restauration et la mise en valeur ont été menées systématiquement depuis plusieurs années. Ses façades pittoresques donnent l’idée de ce que fut le Dijon médiéval aux rues étroites bordées d’échoppes d’artisans.

Les Ducs de Bourgogne

Mais c’est avec les Ducs de Bourgogne, que Dijon va connaître une de ses plus belles périodes. Car avec les ducs Valois (entre 1364 et 1477) Dijon va devenir un foyer d’art international dont le rayonnement européen est encore perceptible aujourd’hui. Siège de l’ordre de la Toison d’Or, la résidence ducale, aux cuisines impressionnantes, réserve d’agréables découvertes. Tant par la richesse de ses musées et la diversité de son architecture civile. Sans oublier la chartreuse de Champmol.

L’actuel Palais des Ducs et des États de Bourgogne est né de presque rien : simple forteresse adossée au ‘Castrum’, rempart élevé au IIIème siècle contre les invasions barbares. Il est reconstruit à partir de 1366 par le premier des Ducs de Valois, Philippe le Hardi. La Tour de Bar en est le bâtiment le plus ancien. Le corps de logis principal fut bâti par l’architecte lyonnais Jean Poncelet de 1450 à 1455. La Tour de la Terrasse (aujourd’hui Tour Philippe le Bon), haute de 52 mètres, fut élevée en même temps que le corps de logis. Elle comportait des pièces d’habitation.

Entreprise en 1681, la construction du Palais des Etats allait durer plus d’un siècle, sous la direction d’architectes de renom. Après Daniel Gittard et Martin de Noinville, c’est Jules Hardouin-Mansart, premier architecte du roi, qui intervient à Dijon. Dès 1685 et imagine l’aménagement du palais à partir de celui de la Place Royale. L’ensemble ne fut achevé qu’en 1786.

Musées, shopping, balade dans Dijon

Les Halles de Dijon quant à elles, furent entreprises en 1868. D’une hauteur totale de 13 mètres, le bâtiment couvre 4400m² avec 4 pavillons articulés autour de deux « rues » en croix. Elles abritent 246 boutiques, 14 annexes et 728 bancs, de quoi prévoir quelques jours pour le shopping…

Et puis Dijon c’est également des musées. Une histoire aussi riche a bien évidemment laissé de nombreux témoignages et seul les musées peuvent vous raconter le passé d’une ville. Traitant de l’art, des sciences, du folklore, de la littérature, de l’histoire et de bien d’autres choses encore, ils offrent tous un visage différent de Dijon.

Mais Dijon c’est aussi une « ville verte », qui compte 700 hectares de parcs et jardins publics. Si les premiers jardins connus à Dijon sont ceux des monastères médiévaux, les jardins d’agrément se développent avec la construction des hôtels particuliers. Dans le même temps, la ville de Dijon crée des promenades publiques en dehors des murs de la ville. Dijon s’attache d’ailleurs à maintenir et à restaurer ses parcs et jardins historiques, tout en développant de nouveaux espaces.

Dijon gourmande

Côté gastronomie, il vous sera possible de visiter une fromagerie et peut être de connaître le secret (ceci dit pas sûr…ils sont en général jalousement gardés) de fromages tel que l’Epoisses, le Roche-Fontaine, le Fromage de Cîteaux, l’Ami du Chambertin, le Langres, des fromages de chèvres (Mâconnais, Charolais, Vézelay), le Chaource… et quoi de mieux qu’un excellent vin pour accompagner de si délicieux fromages… car la route des vins n’est pas loin.

Disons plutôt « les routes », car il n’y a pas moins de 5 circuits pour vous faire découvrir : les Grands Crus (Côte de Nuits et Côte de Beaune), les Grands Vins (Côte chalonnaise), les Vins Mâconnais-Beaujolais (Saône-et-Loire), ou bien la route touristique des Vignobles de l’Yonne et la Route des Coteaux de Pouilly-Sancerre (Nièvre).
Il y a de quoi faire n’est-ce pas ? Entre découverte historique, shopping et gastronomie, Dijon vous séduira tellement, que vous serez obligés d’y revenir.

Photos de l’office de tourisme de la ville de Dijon, que nous remercions

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Vous avez besoin de plus d’informations sur la ville de Dijon, contactez:

info@itinerairesbis.com

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